Groupe de travail : Développement économique de la commune


Le commerce, tout comme le secteur HORECA, est essentiel pour renforcer la qualité de vie dans notre commune.

En effet, le commerce :

  • Permet la création d’emplois de qualité et encrés localement
  • Favorise la mobilité alternative plus respectueuse de l’environnement
  • Contribue à l’amélioration du sentiment de sécurité via l’animation des rues
  • Offre une proximité de commerces et de services pour les aînés et les personnes à mobilité réduite
  • Crée du lien social entre les habitants

Notre volonté, en tant que citoyen, est donc de contribuer à la préservation du commerce de détail spécialisé, offrant de la qualité et du conseil, sur le territoire de notre commune.


Les Nuits des Saveurs

Création d’un marché nocturne bi-hebdomadaire des saveurs et des produits locaux durant l’été.

L’événement à caractère écoresponsable offrira, entre autres choses, un marché de producteurs et d’artisans locaux. Nos commerçants seront évidemment invités à y participer.

A côté du marché, l’idée est aussi de proposer plusieurs activités :

  • une librairie-ambulante,
  • un BBQ géant au charbon de bois,
  • un bar, proposant, notamment, les meilleures bières de microbrasseries d’Aywaille et de la région d’Ourthe-Amblève,
  • une généreuse programmation musicale pour animer le marché
  • des artistes de rue

En résumé, à la lumière des flambeaux et bougies, vous pourrez vous y évader, célébrer, amener les enfants, rencontrer un vieil ami, vous en faire un nouveau. Vous pourrez vous attendre à bien manger, à bien boire, à vous remplir les oreilles et les yeux de musique et de beau. De fou aussi.

Le but final est de de créer du lien social et de l’animation dans Aywaille, de promouvoir la culture et de défendre nos producteurs et commerçants locaux.


Le marché des saveurs

Création d’un marché des produits locaux et régionaux qui se déroulerait chaque semaine à l’exception de juillet et août (Les Nuits des Saveurs).


La Maternité Commerciale : un incubateur de commerces de proximités

Notre constat :

De nombreuses cellules commerciales sont inoccupées dans le centre d’Aywaille et l’offre commerciale manque de diversité. Une offre commerciale de proximité est également manquante dans les différents villages de la commune.

Une offre commerciale complémentaire à l’offre actuelle serait un atout, aussi bien pour les habitants que pour les autres commerçants. En effet, en proposant une offre commerciale plus étoffée, les habitants pourraient trouver en un même lieu les biens et services dont ils ont besoin, et les commerçants bénéficier, de par une plus grande attractivité qu’offrirait le centre-ville, d’une clientèle plus nombreuse.

En effet, regroupés, les commerces forment un « pôle de vie » :

« Les commerces de proximité participent de façon dynamique à la vie des quartiers particulièrement lorsqu’ils sont groupés en noyaux de proximité, ils sont des lieux de contacts, de rencontres (…). La disparition de commerces de proximité affaiblit les autres commerces du noyau et augmente les déplacements des consommateurs. » (© L’Observatoire du commerce)

L’idée est donc d’aider à la création de nouveau commerce, en accompagnant les nouveaux commerçants qui proposent une offre complémentaire à l’offre existante, durant les 4 premières années. Nous pourrons également relancer des offres commerciales, sous forme de coopérative, et dans l’esprit d’un incubateur, lorsque des initiatives privées ne voient pas le jour.


La « Coopérette »

Création d’une supérette coopérative et participative alimentaire proposant des produits en circuit court, servis en vrac à des prix compétitifs par rapport aux grandes surfaces.

L’idée est que la Coopérette puisse vendre une grande variété d’aliments et de produits ménagers, idéalement éthiques et respectueux de l’environnement, et meilleurs marché que dans les magasins ordinaires. Cela peut être rendu possible en achetant à un bon prix (éthique) aux fermiers et producteurs et en réduisant les marges sur la revente. Le but n’étant pas de gagner de l’argent, mais juste de ne pas en perdre. Pour réduire les coûts, chaque coopérateur donne 3h de son temps par mois.

De nombreux magasins coopératifs ont vu le jour de par le monde et également en Belgique. Le Park Slope Food Coop de New-York existe depuis 1978 et emploie 60 personnes en plus des bénévoles. « La Louve » à Paris a été fondé sur le même modèle.

© Reportage de Futuremag – ARTE, 2015


© Reportage sur la Park Slope Food Coop, 2013