Groupe de travail : Aywaille 100% Zéro Déchet


Notre commune est dans le peloton de tête des bons élèves en Wallonie pour la gestion des déchets grâce au travail accompli par le Collège communal.

Mais nous avons la certitude que l’on peur encore faire mieux!

Devenir la commune wallonne de référence en la matière!

 Le but de ce groupe de travail est d’une part de sensibiliser les habitants à une meilleure gestion des déchets mais aussi d’inciter les autorités locales à se porter candidates pour devenir l’une des « Communes Zéro Déchet » de Wallonie.

Le Zéro déchet, c’est quoi en fait?

Le Zéro Déchet est ce qu’il reste quand on a appliqué la règle des 4R :

  • Refuser (éviter le déchet)

  • Réduire (le gaspillage et la consommation)

  • Réutiliser (ou partager, donner, louer, mutualiser, réparer,…)

  • Recycler (valoriser les matières et composter).

 


Création d’un label « Zéro déchet » – Achat responsable

Ce label, destiné aux commerçants et PME, aurait pour fonction d’inciter les habitants à favoriser le commerce local et de proximité et ainsi à éviter les produits alimentaires industriels et le suremballage. Le commerçant labellisé, apposerait l’autocollant « Zéro déchet – Aywaille » sur sa vitrine pour indiquer aux clients qu’il participe à l’initiative.


Composteur collectif

Mise en place de composteurs collectifs à destination des habitants ne possédant pas de jardin.

Le compostage est une pratique accélérant le processus naturel de décomposition de la matière organique en sels minéraux et en humus. Il reproduit donc le cycle naturel de la matière. Ainsi, composter permet de réduire la quantité des déchets ménagers et favorise la vie du sol, améliore sa fertilité et sa teneur en humus.

Cela permettrait de :

  • Faire des économies car le coût de traitement de ces matières organiques est élevé et cela permettrait à la commune de réaliser de sérieuses économies.
  • Créer du lien social car apporter ses déchets au composteur est l’occasion de rencontrer ses voisins. De plus, la mise en place d’un composteur à une fonction pédagogique auprès des enfants.
  • Réduire l’empreinte écologique grâce à la réduction du volume des déchets à transporter et à traiter. Les déchets apportés au composteur une fois valorisés se transforment en engrais naturel qui peut être utilisé par d’autres habitants de la commune.

Poulailler collectif

L’idée est d’aménager un petit espace dédié à quelques poules (au moins 2 ou 3) pour réduire de manière simple, écologique et économique les déchets alimentaires des habitants.

Ainsi chaque semaine, les familles qui participent au projet peuvent récolter les œufs et recycler leurs déchets alimentaires.

Outre le fait de diminuer l’empreinte écologique, cette initiative a également une dimension pédagogique auprès des enfants et permet de créer du lien social entre les habitants participants au projet.


Atelier produits d’entretien

Organiser des ateliers de confection de produit d’entretien. En effet, beaucoup de produits que nous utilisons au quotidien pour notamment entretenir nos maisons sont facilement réalisables!

Par exemple :

  • La lessive liquide
  • Le super dégraissant cuisine
  • La crème à récurer
  • Le nettoyant désinfectant multi-usages
  • Le parfum de maison

Quels sont les avantages ?

  • Économique : cela revient nettement moins cher que les produits industriels achetés dans le commerce.
  • Efficacité : ils sont aussi, voire plus, efficaces que les produits du commerce.
  • Santé : car on sait ce qu’ils contiennent et on évite de polluer l’air de sa maison avec des substances nocives dont notamment des perturbateurs endocriniens.
  • Environnement : on évite de rejeter des substance nocives dans les eaux usées.
  • … Et puis, c’est amusant de jouer au petit chimiste.

Microferme (sous forme de potager collectif/ à partager)

Notre commune comporte déjà plusieurs potagers collectifs : Potager du PCDN à Remouchamps, potager de l’école communale d’Awan,… Ce sont de magnifiques projets et notre volonté n’est pas de créer un projet similaire.

De nombreux terrains inexploités sont encore présents sur la commune. Le but de ce projet est de créer plusieurs microfermes maraichères collectives à vocation pédagogique, sur des terrains communaux ou des terrains privés, et de les cultiver selon les principes de l’agro-écologie.

Pour minimiser l’espace nécessaire par rapport aux microfermes standards, nous prévoyons les constructions suivantes :

  • Une fontaine à fraise : permet de planter 50 plants de fraises sur 1m2.
  • Une tour à pomme : Permet de cultiver des pommes de terres verticalement pour limiter l’espace nécessaire et augmenter le rendements.
  • Des bacs de culture verticaux

L’agriculture urbaine ou semi-urbaine est une bonne alternative car au lieu d’utiliser la nature, elle travaille avec la nature et la développe.

Ainsi, en produisant ce que l’on mange, nous pourrons privilégier les circuits courts, l’autonomie alimentaire et diminuer nos déchets.

© Extrait de Demain – Le Film,  2015

© Extrait de Demain – Le Film,  2015


Lutter contre l’obsolescence programmée : Le Repair Café (en lien avec d’autres groupes de transition)

Le principe d’un Repair Café est simple : lutter contre l’obsolescence programmée en réparant au lieu de jeter.

Jeter est devenu un geste de notre quotidien. Pourtant, bien des objets pourraient être réparés. Dans les Repair Cafés, on peut trouver des personnes disposant des compétences nécessaires pour donner une seconde vie à nos biens : vêtements, ordinateurs, appareils électriques, vélos, jouets…

En plus d’être un lieu de réparation, le Repair Café est un lieu de rencontre où l’on vient prendre un café, où l’on s’échange des savoir-faire, où l’on passe un peu de temps au contact des autres. Et puis au final, réparer, cela permet aussi de faire des économies!

© Spot Repair Café – Asbl RCR


Conserverie et confitures solidaires

Le but du projet est à la fois de lutter contre le gaspillage, de créer du lien entre les habitants, de venir en aide aux plus fragilisés et d’aider nos associations.

Le principe est de récupérer auprès des habitants les surplus de fruits dont ils n’ont pas l’utilité, mais aussi auprès des producteurs et commerçants les fruits abîmés. Avec ces récoltes, des ateliers seront organisés avec pour but de préparer de bonnes confitures qui seront offertes au CPAS, aux associations venant en aide aux autres, mais également aux associations culturelles et clubs sportifs de la commune. L’idée n’est pas de concurrencer nos commerçants, mais de venir en aide aux personnes n’ayant pas la possibilité de se fournir auprès d’eux.

Sur le même principe, des bocaux de légumes et des sauces tomates pourraient être également réalisés.

© Ville de Saint-Martin-d’Hères, 2016


Frigo à partager/ Frigo solidaire

Il s’agit d’un frigo communautaire, installé à l’extérieur, accessible 24 heures sur 24 et ouvert à tous, voilà le concept. Le principe est donc simple : chacun peut y disposer de la nourriture et chacun peut aller se servir. A côté du Frigo, une étagère pour accueillir des conserves et produits non réfrigérés. Une équipe se charge évidemment de l’entretien du frigo.

Ce genre d’initiative fonctionne très bien au Canada. En France, l’initiative se nomme www.partagetonfrigo.fr. Des expériences similaires ont déjà été lancées en Belgique, notamment à Florenville et Waterloo.


© Reportage de RTL-TVI, 19 août 2016


© Itw de Patrick Bodnar, fondateur du Frigo des Ratons de Rosemont, 3 avril 2016


Give box (Boîte à partage)

Sur le même modèle que les bibliothèques partagées, les Give Box sont des armoires en plein air qui permettent de déposer les objets que l’on n’utilise plus… et inversement, de récupérer ce que d’autres ont abandonné. En toute simplicité.

© France 3, décembre 2016


Gratiferia (foire du gratuit)

Dans une gratiferia (fête du gratuit), des objets que l’on croyait bons pour la poubelle retrouvent  une seconde jeunesse. Il s’agit d’un des très rares endroits où l’on n’est pas limité par le contenu de son porte monnaie. De plus, des liens nouveaux se créent, on échange avec des passants ou des participants dans la joie et la convivialité.

Le principe est donc simple : Des personnes viennent déposer les objets dont ils n’ont plus l’utilité et acceptent de les donner, sans attendre quoi que ce soit. Notons également qu’une gratiferia ne se limite pas forcément aux objets. Des biens immatériels peuvent également être proposés : performances artistiques, musicales, échanges de compétences, etc.

© Canal.D Draguignan, 2014