Nos modes de production et de consommation sont à l’origine des principales atteintes causées à l’environnement, il est donc indispensable d’adopter des comportements moins polluants. L’enjeu de ce groupe de travail est de permettre à notre commune de devenir autonome au niveau alimentaire. Pour cela, nous devons promouvoir des habitudes de consommation plus responsables et aider les producteurs.
Les Incroyables Comestibles (Lien Facebook)
Un potager au coin de la rue, qui serait gratuit et libre d’accès, ça vous dit ?
C’est le projet auquel nous vous invitons à participer, dans une démarche de solidarité et de partage, et dans la mesure de vos moyens.
L’exemple :
Ce concept trouve son origine en Todmorden en Angleterre. Pour recréer du lien social, des habitants ont eu l’idée de transformer un jardin floral en jardin potager et d’indiquer « food to share » (« nourriture à partager »).
Puis des bacs plantés de légumes sont apparus un peu partout, dans les espaces publics, dans les cours d’écoles, devant les hôpitaux et jusque devant le poste de police.
Ce qui a non seulement permis de souder la communauté, mais a redonné à tous le goût du « consommé local ». L’agriculture locale se développe, les marchés, commerces et entreprises aussi. Les lycées enseignent les méthodes bio et le concept d’agriculture locale. Depuis, le mouvement ne cesse de se propager partout dans le monde.
Concrètement :
L’idée est de lancer le même type d’initiative à Aywaille. Nous pourrions, d’une part, améliorer le cadre de vie de notre commune en « revégétalisant » les centres des différents villages ainsi que le centre de la ville et, d’autre part, lancer une dynamique pour tendre vers l’autonomie alimentaire de notre territoire.
De nombreuses jardinière sont présentes dans le centre d’Aywaille et nous pourrions, avec l’autorisation des autorités communales, y planter des légumes et plantes aromatiques. Nous pourrions aussi en construire d’autres, à l’image des bac-potager, en réutilisant des palettes de bois non cautionnées. Ces dernières pourraient être placées dans les autres villages de la commune. Une attention particulière sera portée à l’esthétique afin de contribuer à l’embellissement de notre commune et non le contraire.
Ce projet permettrait également de recréer du lien social et intergénérationnel pour la plantation et l’entretient de bacs.
Pour mener à bien ces projets, nous pourrions lancer la création d’ateliers (Réalisation de bac-potager, Cultiver des légumes sans pesticides, …) afin que chacun apporte ses compétences et son expérience aux autres.
© Extrait de Demain – Le Film, 2015
© Reportage Canal C, 27 novembre 2012
Microferme (sous forme de potager collectif/ à partager)
Notre commune comporte déjà plusieurs potagers collectifs : Potager du PCDN à Remouchamps, potager de l’école communale d’Awan,… Ce sont de magnifiques projets et notre volonté n’est pas de créer un projet similaire.
De nombreux terrains inexploités sont encore présents sur la commune. Le but de ce projet est de créer plusieurs microfermes maraichères collectives à vocation pédagogique, sur des terrains communaux ou des terrains privés, et de les cultiver selon les principes de l’agro-écologie.
Pour minimiser l’espace nécessaire par rapport aux microfermes standards, nous prévoyons les constructions suivantes :
- Une fontaine à fraise : permet de planter 50 plants de fraises sur 1m2.
- Une tour à pomme : Permet de cultiver des pommes de terres verticalement pour limiter l’espace nécessaire et augmenter le rendements.
- Des bacs de culture verticaux
L’agriculture urbaine ou semi-urbaine est une bonne alternative car au lieu d’utiliser la nature, elle travaille avec la nature et la développe.
Ainsi, en produisant ce que l’on mange, nous pourrons privilégier les circuits courts, l’autonomie alimentaire et diminuer nos déchets.
© Extrait de Demain – Le Film, 2015
© Extrait de Demain – Le Film, 2015
Verger urbain
Le centre d’Aywaille va bientôt connaître un réaménagement. L’idée est donc de profiter de cette circonstance pour inciter les autorités communales à planter des arbres fruitiers, en lieu et place des arbres ornementaux habituellement plantés, afin de rendre chaque espace vert utile et comestible.
Conserverie et confitures solidaires
Le but du projet est à la fois de lutter contre le gaspillage, de créer du lien entre les habitants, de venir en aide aux plus fragilisés et d’aider nos associations.
Le principe est de récupérer auprès des habitants les surplus de fruits dont ils n’ont pas l’utilité, mais aussi auprès des producteurs et commerçants les fruits abîmés. Avec ces récoltes, des ateliers seront organisés avec pour but de préparer de bonnes confitures qui seront offertes au CPAS, aux associations venant en aide aux autres, mais également aux associations culturelles et clubs sportifs de la commune. L’idée n’est pas de concurrencer nos commerçants, mais de venir en aide aux personnes n’ayant pas la possibilité de se fournir auprès d’eux.
Sur le même principe, des bocaux de légumes et des sauces tomates pourraient être également réalisés.
© Ville de Saint-Martin-d’Hères, 2016
Poulailler collectif
L’idée est d’aménager un petit espace dédié à quelques poules (au moins 2 ou 3) pour réduire de manière simple, écologique et économique les déchets alimentaires des habitants.
Ainsi chaque semaine, les familles qui participent au projet peuvent récolter les œufs et recycler leurs déchets alimentaires.
Outre le fait de diminuer l’empreinte écologique, cette initiative a également une dimension pédagogique auprès des enfants et permet de créer du lien social entre les habitants participants au projet.
Banque des graines et bourse d’échange
Selon l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture, en un millénaire, les trois quarts des espèces de plantes auraient disparu de la terre. L’origine de ce problème provient de la standardisation des graines, qui sont génétiquement modifiées pour rentrer dans les cases du marché. Il est donc urgent d’agir pour tenter de sauver ce qui peut encore l’être.
Afin de favoriser la biodiversité et la protection des variétés anciennes et locale, nous avons comme projet de créer une grainothèque. Chacun pourra y déposer des graines et en prendre, gratuitement, à la seule condition qu’elles soient bio. En mutualisant les échanges, nous pourront d’une part, nous affranchir des graines hybrides vendue par les géants du marché et d’autre part, protéger notre patrimoine.
Une fois par an, la grainothèque organisera une grande bourse d’échange, où pourront également être échanger des plants cultivés par des amateurs.
Four à pain collectif
La commune d’Aywaille dispose d’un musée de la meunerie et de la boulangerie, situé au château de Harzé. Afin de compléter ce lieu chargé de mémoire, nous avons comme ambition de construire un four à pain collectif, comme il en existait dans chaque village de Belgique autrefois.
Ce four à pain collectif pourra être utilisé par les citoyens, mais sera également utilisé dans un but pédagogique :
- Pour les enfants : atelier de fabrication du pain
- Pour les adultes : rencontre autour du four à pain pour des soirées pizza, par exemple